Etienne KLEIN

Né en 1958, Etienne Klein est physicien et docteur en philosophie des sciences.
Il est actuellement l’adjoint du Directeur des Sciences de la Matière au Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) où il est tout particulièrement chargé de la physique des particules et des études sur la fusion nucléaire contrôlée (projet ITER).
Il est par ailleurs professeur de physique et de philosophie des sciences à l'Ecole Centrale de Paris
et est membre du Conseil Scientifique de la Cité des Sciences et de l’Industrie ; du Conseil Scientifique de l’Office Parlementaire pour l’évaluation des choix scientifiques et technologiques ;
du Conseil Scientifique du Centre Georges Canguilhem créé par Dominique Lecourt ; du Conseil Scientifique de France-Culture ; du conseil scientifique de la revue Eurêka. 
Spécialiste de la question du temps en physique, il a écrit plusieurs ouvrages de réflexion sur la physique, notamment L'Unité de la Physique (PUF, 2000), Les Tactiques de Chronos (Flammarion, 2003), Petit Voyage dans le Monde des Quanta (Flammarion, 2004), Il Etait Sept Fois la Révolution, Albert Einstein et les Autres (Flammarion, 2005).
En 1997, Etienne Klein est nommé Lauréat du prix Jean Perrin décerné par la Société Française de Physique. En 2000, il reçoit le "prix du Budget" décerné par l'Académie des Sciences Morales et Politiques et le prix Grammatikakis-Neumann décerné par l'Académie des sciences. En 2001, son ouvrage L’Atome au Pied du Mur lui vaut le prix du meilleur livre de littérature scientifique de l’année, et en 2004, il est récipiendaire du prix Jean Rostand pour Petit Voyage dans le Monde des Quanta ainsi que du prix « La science se livre » pour Les Tactiques de Chronos.

 

CONFERENCES
 
1.     QUE RESTE-T-IL DE L’IDEE DE PROGRES EN FRANCE?

Depuis quelques années, les relations de la science avec la société sont en phase de reconfiguration, et avec elle l’idée même de progrès. Par certains côtés, elles ressemblent de plus en plus à celle d’un vieux couple qui se défait : les débats restent passionnés, mais les rapports ne le sont plus.
Cette évolution, qui prend à l’occasion les allures d’une crise, s’accompagne d’une défiance réciproque : l’image des scientifiques est devenue une superposition des figures de Pasteur et de Frankenstein ; les scientifiques se sentent tantôt admirés, tantôt incompris. Quant au public, il est  lui aussi ballotté entre l’engouement et la crainte. La science l’effraie à l’occasion, mais cela ne le dissuade nullement de se ruer sur le dernier gadget que cette même science a rendu possible.
Un double signe des temps résume la nouvelle donne : à mesure que les controverses s’intensifient, les comités « Science et Société » se multiplient, et les sciences humaines sont de plus en plus souvent appelées au secours des sciences dures.
La science, autrefois admirée et glorifiée, poserait-elle aujourd’hui un « problème » à nos
concitoyens ? Et dans ce contexte, que reste-t-il de l’idée de progrès ?

2. LES NOUVELLES QUESTIONS ADRESSEES AUX SCIENTIFIQUES

Les scientifiques qui ont l’habitude de donner des conférences « grand public » savent que de nouvelles questions, souvent délicates, parfois embarrassantes, sont aujourd’hui posées aux professionnels de la recherche. Après recensement, il est possible de les classer en un petit nombre de catégories : il apparaît que les questions posées avec le plus d’insistance concernent les liens entre science et pouvoir, entre science et démocratie, entre science et développement, entre science et technique, entre science et vérité, et enfin entre science et universalité. Nous nous proposons d’évoquer et d’analyser ces questions, qui illustrent l’ambivalence de l’image de la science dans notre société.

3. QUE SAVONS-NOUS DU TEMPS ?

Le mot « temps » est un mot que nous employons très fréquemment et à tout propos. Du coup, portée par l’usage, la notion de temps nous paraît aller de soi. Elle semble renvoyer à un être familier, presque « domestique ». Pourtant, dès qu’on essaie de la préciser, on la voit se durcir en énigmes ou en contradictions.
Nous commencerons par interroger le sens de certaines expressions courantes contenant le mot temps, comme par exemple : « le temps passe ». Puis nous discuterons ensuite la question de savoir si la physique peut proposer des arguments prouvant l’existence du temps.
Enfin, nous nous demanderons si la science a ou non la capacité de « saisir » l’origine du temps.

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