Jean-Loup Chiflet
Présentation
Jean-Loup Chiflet est né à Lyon en 1942. Après des études de droit et une année passée à La Nouvelle-Orléans pour perfectionner son anglais, il entre en 1967 dans le groupe d'édition Hachette pour diriger le département des Droits Étrangers avant d'être nommé directeur du Développement International des Encyclopédies.
En 1981, il ouvre un cabinet de Conseil en Édition et devient en 1982 directeur des Affaires Internationales du groupe Larousse. En 1985, il crée une société de Packaging Éditorial "Bookmaker" qu'il gardera jusqu'en 1995. Après avoir imaginé et géré des collections de livres d'humour chez des éditeurs tels que Laffont, Payot, et Mango, il fonde en 2005 sa propre maison d'édition "Chiflet et Cie".
Mais Jean-Loup Chiflet n'est pas seulement éditeur, il est aussi l'auteur d'une cinquantaine de livres d'humour sur les langues dont le fameux Sky my Husband! Ciel mon Mari!, publié en 1985. Après cet ouvrage vendu à plus de 300 000 exemplaires, qui stigmatisait les différences entre le français et l'anglais, Jean-Loup Chiflet s'est attaché, que ce soit dans ses propres livres ou à travers ceux qu'il publie, à traquer les bizarreries et les excentricités de la langue française. En dénonçant d'une façon ludique et pédagogique les difficultés de la langue, il s'est taillé une solide réputation de "grammairien buissonnier".
Jean-Loup Chiflet a aussi adapté et traduit en français les dessins humoristiques du prestigieux magazine The New Yorker. Il a été également chroniqueur sur France Inter, et publie régulièrement des éditoriaux dans Le Figaro Madame.
Conférences
1. Un éditeur français heureux raconte trente ans d'humour et de pédagogie
Tout commence en 1985, lorsqu'alors directeur des affaires internationales chez un grand éditeur français, Jean-Loup Chiflet a publié pour amuser mes amis, un petit livre Sky my Husband! Ciel mon Mari!. Deux cents phrases jouant sur les ambiguïtés entre le français et l'anglais; succès immédiat, 300 000 exemplaires vendus. Avec un principe simple: "les carottes sont cuites", ne se traduisent pas par "the carots are cooked", mais par "the die is cast". Devant l'excellent accueil des professeurs d'anglais découvrant ainsi qu'on pouvait enseigner en riant, Jean-Loup Chiflet s’est petit à petit imposé comme le spécialiste de la culture en s'amusant. En tant qu'auteur ou éditeur, il a commis depuis une soixantaine d'ouvrages qui vont dans ce sens: La Grammaire Française Impertinente, L’Arithmétique Amusante, J'Apprends l'Anglais avec la Reine, petit traité de grammaire anglaise, ou encore de latin moderne: Ad aeroportum!, dans lequel on découvre qu'il existe au Vatican un dictionnaire surréaliste de mots contemporains comme jazz (nigritarum musica) ou McDonald (Filius Donaldi), etc… Autre sujet intéressant Jean-Loup Chiflet: comment enseigner la littérature en imaginant des suites aux grands textes classiques. Il parlera aussi de la fameuse exception française, ou plutôt des centaines d'exceptions qui rendent notre langue l'une des plus difficiles au monde, et propose également de survoler au cours de cette conférence des livres français insolites dont les fameux ouvrages de savoir-vivre du début du XXème siècle.
2. Les rapports franco-américains vus à travers le New Yorker
« Le monde entier connaît The New Yorker, qui est, comme chacun sait, le magazine culte des intellectuels américains. A travers les 70 000 dessins humoristiques publiés depuis 1925, The New Yorker est non seulement un hommage exceptionnel au nonsense, à l'absurde et à l'humour anglo-saxon, mais aussi un voyage très subtil à travers 80 ans de l'histoire de l'Amérique, et de ses relations avec le reste du monde, sans oublier la France et les Français. J'essayerai dans mon exposé de décrire l'évolution des rapports entre les deux pays en montrant comment les dessinateurs ont mis en scène la fascination de la France et en particulier de Paris pour les Américains, en mal d'extravagance, dans un pays en plein désarroi (1925-1939). Changement de décor en 1940, la guerre est déclarée, l'expression : "C'est la guerre" a remplacé "C'est la vie", et les GI cohabitent tant bien que mal avec les Français (l'ennemi n°1, c'est l'escargot!). En 1950, c'est la middle class qui débarque, avec ses chemises à fleurs, et l'ambiance se gâte dans les années 60 (l'ennemi n°1, c'est De Gaulle, depuis son retrait de l'OTAN). Enfin, à partir de 1967, les relations vont se tendre encore, et même s'assombrir, Irak oblige, mais toujours avec humour, grâce à ces "cartoonistes", ces dessinateurs humoristiques virtuoses. »
Jean-Loup Chiflet
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