Olivier Barrot

 L’intervenant

Journaliste et homme de plume, Olivier Barrot présente quotidiennement, depuis 1991, l'émission littéraire Un livre, un jour sur France 3 et TV 5 Monde. En 2009, année où est célébrée la 4000ème émission, il crée Un livre toujours, émission hebdomadaire consacrée aux livres en format de poche.  

Olivier Barrot est aussi, avec Thierry Taittinger, co-fondateur et co-directeur du magazine Senso depuis 2001.  

Il a exercé ses talents de journaliste au journal Le Monde où il écrit pour les rubriques « livres » et « voyages » dès 1986, à Canal + (« demain » puis « la grande famille » de 1988 à 1992) et Pariscope comme fondateur-responsable du supplément Parispoche.  

Ecrivain passionné  de voyages depuis l'adolescence, Olivier Barrot est l'auteur de plusieurs livres sur ce thème (tout récemment de Paris XVI (Editions Mercure de France, 2009) et de Je ne suis pas là (Editions La Table Ronde, 2007)), d’ouvrages autour du théâtre (Le Théâtre Edouard-VII (Editions L’Avant-Scène Théâtre, 2009))du cinéma et de la littérature (La vie culturelle dans la France occupée (Editions Gallimard, 2009)).   

Il est également maître de conférences à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris où il donne un cours intitulé « Culture, affaire d'État », enseigne le cinéma et le théâtre à l'Université de Montréal, et la littérature à l’Université de New-York, à la Maison française, où il invite chaque mois un écrivain.

Sur les planches du Théâtre du Rond Point, du Théâtre du Palais-Royal puis du Théâtre du Vieux Colombier et du Studio-théâtre de la Comédie-Française...Olivier Barrot reçoit de grands comédiens dont il retrace la carrière, ou mène des master class.  

Conférences

Gallimard, cent ans d’édition 

La plus prestigieuse maison d'édition française -et même européenne, a cent ans. Son histoire se confond exactement avec celle de la littérature du monde entier, ou presque. Gaston Gallimard, riche fils d'une famille collectionneuse de tableaux, reprend la déjà glorieuse "Nouvelle Revue française" de son ami André Gide pour créer un "comptoir d'édition" à son nom, et opérer un miracle durable, demeuré indépendant et prospère: depuis un siècle, rares sont les écrivains majeurs que Gallimard n'inclut pas d'une façon ou d'une autre à son impressionnant catalogue, qu'ils soient français ou non. Avec le concours de collaborateurs d'une rare clairvoyance, Jacques Rivière, Jean Paulhan, André Malraux, Albert Camus, Philippe Sollers, Gallimard publie le meilleur dans tous les genres, du poème au polar, sous sa fameuse couverture blanche, en poche ou dans la prestigieuse Bibliothèque de la Pléiade. Entre autres, et pour en rester au seul XXème siècle, Sartre, Joyce, Faulkner, Proust, Char, Claudel, Le Clézio, Pirandello, Conrad, Borges, Breton, Valéry, Hemingway, Ionesco, Nabokov, Lévi-Strauss, Jünger, Céline, Lorca...

Une histoire du Festival de Cannes

Il aurait dû voir le jour, après la Mostra de Venise, dès 1939. Mais la guerre reporta à 1946 une manifestation devenue la plus importante au monde dans son domaine. Car le Festival de Cannes, désormais aussi médiatisé que les Jeux Olympiques, n'a plus rien d'une simple compétition visant d'abord à couronner les meilleures œuvres cinématographiques de l'année. Il est devenu une machine formidablement rôdée, au cœur de laquelle se mitonnent les ferments d'une industrie mondialisée, et dont le cinéma  en salle constitue un élément parmi d'autres. C'est le monde entier des industries de la communication qui se retrouve pendant dix jours hors du temps le long de la Croisette, à bord des yachts, aux bars des palaces, dans les salons des villas privées. Certes, les plus illustres vedettes procèdent toujours de bonne grâce à la fameuse "montée des marches", et les plus grands metteurs en scène y sont toujours détectés, puis célébrés. Si Cannes annonce tous les ans le printemps et une foi intacte en l'invention des frères Lumière, il s'est mué aussi, et par excellence, en media des medias.

Jean Vilar et le Festival d'Avignon

Homme du Midi, de modeste extraction et de convictions fortes, Vilar demeure sans nul doute la figure la plus respectée du théâtre français au XXème siècle. Comédien tôt aspiré par la mise en scène, ce disciple de Charles Dullin installe en 1947 les Semaines d'art, bientôt Festival d'Avignon, érigeant en hauts lieux de la scène de plein air la Cour d'honneur du Palais des Papes et le Verger d'Urbain V. A ses yeux, le théâtre, cérémonie profane et populaire, doit rassembler tous les publics autour des textes les plus purs, portés par des interprètes conscients de leur fonction. Vilar mêle répertoire classique et contemporain, français et étranger, réunit les meilleurs techniciens (éclairagistes, affichistes, musiciens...) et comédiens (Gérard Philipe, Jeanne Moreau, Philippe Noiret, Maria Casarès...), pour des spectacles demeurés légendaires, "Le Cid", "Le Prince de Hombourg" etc. Nommé en 1951 directeur du TNP (Théâtre National Populaire) à Paris, il y mène douze ans durant une mission de la plus haute exigence, sensibilisant le plus grand nombre au prodige de l'art dramatique. 

Liens

http://www.wideo.fr/video/iLyROoafYtt0.html

http://programmes.france3.fr/animateurs/61735-fr.php

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