Gino Sitson

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Présentation

 

Gino Sitson figure parmi les pionniers de cette nouvelle génération d’artistes africains aux multiples influences ; ces artistes qui intègrent à leur musique les expériences d’une vie à la croisée des chemins nord/sud, de la tradition et de la modernité, des XXème et XXIème siècles.

 L’artiste camerounais combine en toute liberté de remarquables acrobaties vocales et des percussions « corporelles » d’une créativité rare. Par cette utilisation de la voix et du corps humain qui offrent un champ musical nouveau et des ressources musicales illimitées, il crée un langage étrange et en même temps universel. La musique de Gino Sitson franchit en effet sans difficulté les barrières de la langue ou de la culture. Le partage sous toutes ses formes semble donc être le fer de lance de cet « ovni musical ».

A travers ses textes, Sitson décrit un monde où les êtres chers sont dispersés à travers les continents. Ainsi, pour ce musicien nomade, le « chez soi » se définira toujours plus par les personnes qui l’incarnent que par le lieu.

 

Dans la presse

 

Gino Sitson s'affirme comme le plus talentueux des chanteurs africains dans le contexte du jazz. Virtuose dans l'art d'associer polyphonies pygmées, poly-rythmies et polytonalités diverses à l'improvisation jazzistique, il réussit à définir un projet décidément original. (...) Sitson tient les promesses de "Vocal Deliria" et "Song Zin". Sensible à la pensée et à l'exemple d'hommes remarquables (Martin Luther King, Malcolm X, Nelson Mandela, Charles Mingus), Sitson transmet en langue medumba ses messages de liberté, de tolérance, de justice, de créativité. (...) Portés par des acrobaties vocales, subtiles et ludiques...

Francisco Cruz / Jazzman

 

Tout est dans la voix. Dans les inflexions. Les trémolos. Celui qui connaît l'univers digitalisé de la musique moderne et les nouvelles influences du jazz, comprendra pourquoi Gino Sitson, dès son apparition en 1996 dans le microcosme musical camerounais, a vite été classé " objet vocal non identifié ". C'est au téléphone que le contact s'est pris avec l'OVNI, depuis son exil américain. La cassure, la rythmicité et la mesure de sa voix sonnent comme des indices du sacré de cet instrument de travail à part entière, qui se doit d'être protégé. Dans son récent album, " Bamisphere " (Polyvocal records, 2005), il collabore avec " ce qui se fait de mieux sur la scène jazz à New York ". Y saupoudre quelques airs d'assiko, de bikutsi et un gospel divin. " J'ai pour éthique de faire ce que je sens vrai au fond de moi, et non de faire une musique pour chercher à séduire un public ", affirme cet ancien étudiant en ethnomusicologie à la Sorbonne.

Alain Tchakounte / [19/04/2006] / Cameroon Tribune

 

Sortie française de Bamisphere, le troisième opus du Camerounais installé à New York. Virtuosité et liberté en sont les maîtres-mots. L'Afrique et le jazz y servent de prétexte pour un ultime numéro d'acrobatie vocale aux messages clairs et sans complexes aucuns.

Soeuf Elbadawi / RFI musique

 

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