Les frères Ferré
Duo de guitares swing en hommage à Stéphane Grappelli (1908-1997)
Présentation
Les deux frères Boulou et Elios Ferré (Django d’Or 2006), virtuoses de la guitare manouche, rendront hommage à Stéphane Grappelli (1908-1997), et se proposent d’interpréter un répertoire très éclectique qui mêlera des reprises d’airs de Jean-Sébastien Bach, d’Edith Piaf et de Django Reinhardt et des pièces tirées de leurs propres créations.
Les artistes
Avant même d'être sortis du ventre maternel, Boulou et Elios ont certainement entendu des notes de guitare ! Leur père, Matelo Ferré, est en effet un sérieux fervent. Compagnon de route de Django Reinhardt, il forme avec ses frères, Baro et Sarane, une trilogie devenue célèbre.
Très tôt, le jeune Boulou, enfant prodige, est capable de chanter tout ce qu’il entend. C’est accompagné de son père que Boulou donne son premier concert, au Musée Guimet: à huit ans, il chante, il improvise ! A douze ans, il signe un contrat d’exclusivité avec Barclay et tombe amoureux de Jean-Sébastien Bach. La presse le surnomme “le petit Mozart de la guitare”.
Elios est pour sa part plutôt séduit par le piano et la figure de Monk. Si Boulou s’annonce comme un classico-jazz, Elios s’affirme davantage comme un flamenco-rock.
Bach, Messiaen comme le be-bop constituent les leitmotivs de l’univers des frères, placé sous le signe de l’émotion et du raffinement. Loin d’un swing formaté, les frères brillent par leur éclectisme intelligent et cette incroyable liberté et force de renouvellement : défenseurs d’un free-jazz manouche, promptes à citer sans plagier, ils font leur miel des airs classiques, des rythmes rock des années 80, des ballades portugaises…
Ils se produisent aux côtés de Didier Lockwood, croisant les styles à la recherche d’un équilibre subtil et enregistrent leurs derniers albums Parisian Passion (Django d’or 2006) et Live in Montpellier avec de grands noms : Alain Jean-Marie (piano), Pierre Boussaguet (contrebasse) ou encore Stéphane Belmondo (trompette).
Dans la presse
« Et quand des virtuoses de si haute culture vous gratifient, en toute simplicité, de leur amitié musicale, d’une invention de Bach, d’un blues for Bach ou d’un Parker 51, c’est à prendre comme une offrande ».
Télérama, Michel Contat
« Héritiers émancipés de Django Reinhardt, les guitaristes Boulou et Elios Ferré distillent la quintessence d’une musique plurielle, reliant comme par magie des univers sonores apparemment éloignés ».
Les Inrockuptibles, Richard Robert
« Une surprise discographique d’une rare émotion ».
Paris Obs, Jean-Michel Proust
« Boulou et Elios Ferré évoluent en parfaite symbiose, tantôt fougueux, tantôt investis d’une mélancolie bouleversante ».
Guitare Classique, Romano Alfieri
« Expression d’une élégance diabolique. Musique jusqu’au bout. Une très belle rencontre ».
Le Monde, Francis Marmade
Liens vers des extraits audio : www.boulou-elios-ferre.com
Lien vers le site des artistes : www.boulou-elios-ferre.com
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