Ciné-Mix

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Présentation

 

La rencontre du cinéma muet et de la musique actuelle, sur une recette originale qui rassemble clubbers et cinéphiles.

Le genre est né à Porto, au printemps 2000, quand le groupe britannique d’électro-jazz The Cinematic Orchestra -quatre musiciens et un DJ- improvise sur les images en noir et blanc de l’Homme à la Caméra, chef d’œuvre de l’avant-garde russe signé Dziga Vertov et datant de 1929. Le ciné-mix était né.

L’association « Les Nuits Rousses » organise depuis de très nombreux ciné-mix, à Paris mais aussi à l’étranger. La formule est la suivante : sur l’écran un film muet du début du siècle, sur la scène un DJ qui mixe une bande son en live. En venant combler l’absence de bande son, les machines suscitent toute une série d’émotions bien particulières totalement liées aux images diffusées sur l’écran. Le film prend alors une dimension nouvelle, porté par le mix qui est produit en live et qui permet à tous, même aux plus cinéphiles, de (re)découvrir le film sous un jour nouveau.

Au début du XXème siècle un orchestre jouait pendant la projection, au début du XXIème siècle, il s’agit d’un DJ. Le ciné-mix est définitiviment à envisager comme un éloge de l’anachronisme.

 

Le Programme

 

« Les Nuits Rousses » proposent trois programmes : différents films, différents artistes ! Pour des raisons évidentes de coût, un seul de ces programmes pourra toutefois tourner aux Etats-Unis.

• Programme 1 : La Rue (K. Grune, 1923, 110 minutes) Le film dont s’est inspiré M. Scorsese pour réaliser After Hours. Un bourgeois bien tranquille et bien marié aperçoit par sa fenêtre une prostituée qui arpente le trottoir. L’aventure en bas résille en bas de chez soi… Musique : Nicolas Errera www.nicolaserrera.com
• Programme 2 : La Glace à trois faces (J. Epstein, 1927, 40 minutes) Balançoires (Noel Renard, 1928, 30 minutes) Trait d’union de l’avant-garde française des années 20 : Paris…mais un Paris noir…et fou… Musique : Scratch massive (Maud Geffray & Sebastien Chenut)
• Programme 3 : Etude sur Paris (Andre Sauvage, 1928, 80 minutes) Premier documentaire réalisé sur Paris. Photo d’art mise en image. L’œil d’A Sauvage, œil de l’instant et des petits gestes, nous montre que Paris est une actrice qui sait se donner à qui sait la prendre. Musique : Antipop AKA telepopmusik (Jack Baer a écrit de l’album Genetik world: « Un tableau dont le trait serait épais et les couleurs subtiles. »)

 

Dans La Presse

 

Les ciné-mix des Nuits Rousses donnent leur préférence aux films muets de l’avant-garde des années 20 pour coller aux goûts visuels du public, ciblé plutôt jeune.

Odile de Plas / Le Monde

 

Platines et vieilles bobines : depuis février Les Nuits Rousses scellent ce mariage surprenant en invitant des DJ à mixer en direct sur des films des années 20.

Dalida Kerchouche / L’Express

 

C’est important de préciser que l’on est dans le domaine de la création, pas du clip vidéo ; ce ne sont pas les images qui illustrent une musique, c’est un dialogue entre deux époques.

Vincent Josse / Radio France

 

C’est Les Nuits Rousses qui sont à l’origine du projet le plus ambitieux, le Ciné-mix du forum des images retransmis par la chaine CineCinema Classic. Cette fois, il ne s’agit plus de mixer des disques sur un film mais d’amener une création électronique.

Philippe Azoury / Libération

 

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